Violences faites aux femmes au Cameroun : Afemic brise le silence une fois de plus
L’association des femmes du secteur minier du Cameroun Afemic, a organisé ce 30 mai 2024 à Yaoundé, un atelier de sensibilisation et de restitution sur les violences faites aux femmes et aux filles au Cameroun. Objectif, informer les femmes sur les moyens de lutte du phénomène.
Eliminer la violence à l’égard des femmes et des filles dans le secteur minier en Afrique, c’est l’objectif du projet ‘’Evefminaf’’ porté par Afemic et à l’origine de l’atelier de sensibilisation et de restitution sur les violences faites aux femmes et aux filles au Cameroun. Dans la salle de conférence de l’hôtel Félicia qui abrite l’évènement ce 30 mai au quartier Coron à Yaoundé, un peu plus 50 femmes membres d’Afemic ont fait le déplacement, en plus des membres et représentants des organisations de la société civile.
C’est au total, 6 heures de travaux portés par 4 exposés sur les violences faites sur les femmes, 6 heures d’échange et de partages animés conjointement par Vanessa Wongolo épouse Bekon et Micheline Ndjetoh respectivement, sociologue du développement et psychosociologue.
Après l’exécution de l’hymne nationale du Cameroun, le discours de bienvenue de Balbine Pascaline OMBGA, présidente de l’association, l’atelier du jour s’est ouvert avec un double objectif : fournir aux femmes et aux filles au Cameroun, le maximum d’informations afin de disposer des moyens de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Par ailleurs, il est question de sensibiliser les hommes sur les causes et les conséquences de ces violences. Et sur les conséquences des violences faites aux femmes, Gwladys Etoga, membre de l’association pense qu’il faut d’avantage sensibiliser pour libérer les femmes de ce fléau : ‘’Une femme victime des violences faites aux femmes et aux filles n’est pas productive,’’ a-t-elle laissé entendre durant une intervention.
Des concepts fondamentaux au cadre normatif et institutionnel de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, de la prise en charge des victimes à la publication d’une enquête menée sur le terrain des mines au Cameroun, les femmes ont suffisamment été édifiées sur le sujet de lutte, leur combat.
La journée s’est refermée autour d’un cocktail offert par l’association et un discours de la présidente sur les AWIMA Leadership Awards A.L.A. qui se tiennent le 11 juin 2024 au Ghana.
Martin AMOUGOU
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