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Mali: l’armée républicaine déjoue des attaques terroristes en deux jours dans plusieurs régions

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Les Forces Armées maliennes ont annoncé vendredi 22 juillet, avoir neutralisé deux assaillants à la suite d’une attaque à la voiture piégée et des tirs d'obus perpétrée, contre le camp militaire Soundiata Keïta de Kati (3ème région militaire) à une dizaine de km de Bamako. Jeudi 21, plusieurs autres attaques avaient été déjouées dans les localités de Douentza, Koro, Thy (Savare), Bapho, Ségou, Kolokani. Ces tentatives d’attentats terroristes à répétitions, cachent un complot contre la sécurité au Mali.


« Les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont vigoureusement repoussé une attaque terroriste contre la caserne de Kati. C’était tôt ce matin aux environs de 05h00 avec deux véhicules piégés bourrés d’explosifs », a écrit la Direction de l'Information et de Relations publiques des armées (Dirpa) sur sa page Facebook.

Dans cette communication, la Dirpa déclare que « le bilan provisoire est de deux assaillants neutralisés » et souligne que « la situation est sous contrôle et le ratissage est en cours pour débusquer les auteurs et leurs complices ». Par ailleurs, le Chef d’Etat-major Général des Armées, rassure les populations de cette localité, en leur demandant de vaquer sans craintes, à leurs occupations habituelles.


Si cette attaque de vendredi semble avoir été facilement maitrisée par les FAMa, celle du jour précédent furent plus complexes. Tôt dans la matinée du jeudi 21 juillet, le même Etat Major des Armées du Mali, par un communiqué, informait « l’opinion que les Forces Armées maliennes ont contenu et maitrisé les tentatives désespérées et coordonnées des terroristes de la Katibat Macina, caractérisées par des attaques complexes et simultanées dans les localités de Douentza, Koro, Thy (Savare), Bapho, Ségou, Kolokani ».


A Douentza, l’armée disait avoir intercepté, aux environs de 06h30, une « attaque au véhicule piégé suivi de tirs dirigés contre le Poste de Commandement du groupement Tactique Inter Armes « Débo » stationné dans ladite localité ». Selon le communiqué, cette attaque a fait « 01 mort, 15 blessés et trois véhicules endommagés », chez les Forces républicaines, ainsi que « 03 morts, dont 01 à bord du véhicule piégé et 04 autres neutralisés lors des combats, 01 PM, 01 Poste radio de type YT et un téléphone portable récupérées », côté assaillants ; L’armée a rassuré avoir « immédiatement procédé au bouclage de la ville, suivi d’un ratissage »


« A Koro, précise l’Etat Major des Armées, aux environs de 05H15, un véhicule bourré d’explosifs destinés contre les FAMa de la localité a explosé, avec ses occupants à environ 01 km, sans faire de victime ni de dégâts matériels auprès de la population ». L’Etat Major n’ajoutait que les « Renseignements recueillis sur le véhicule de la plaque d’immatriculation étrangère sont en cours d’exploitation »


« A Mopti, un véhicule Toyota de couleur blanche, double cabine, bourré d’explosifs et destiné contre les FAMa a été retrouvé embourbé à 30 mètres de la RN-16 et à 500 mètres du poste de contrôle de Thy, non loin de la ville de Sévaré. Les équipes EOD FAMa ont procédé aux environs de 13h30 à la destruction sans dommage dudit véhicules sur place », concluait l’Armée à travers cette communication.


La résurgence de ces tentatives d’attentats, font craindre un complot orchestré pour détruire le Mli et s’emparer de richesses que le peuple et les dirigeants se battent à réserver au prix du sang et de la sueur. Celles-ci font d’ailleurs suite, à l’interpellation sur le sol malien, de 49 « mercenaires »venus de Côte d’ivoire. En effet, Le Gouvernement de la Transition indiquait le 11 juillet dernier, avoir interpellé quarante-neuf (49) militaires ivoiriens à Bamako, dont une trentaine appartenant aux forces spéciales, qualifiés de mercenaires tels que définis par la Convention de l'OUA sur l'élimination du mercenariat en Afrique.


Un communiqué précisait alors qu'après interrogatoires, « quatre (4) versions différentes ont été avancées par les militaires interpellés pour justifier leur présence sur le territoire malien, à savoir : la mission confidentielle, la rotation dans le cadre de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), la protection du contingent allemand, ainsi que la sécurisation de la base logistique de la compagnie aérienne ''Sahelian Aviation Services'' ».


Plusieurs panafricanistes y voyaient alors une « mission » coordonnée depuis l’étranger, destinée à renverser le pouvoir malien et maintenir l’état d’insécurité qui dans certaines régions du pays, alors que le pouvoir de la Transition, a sollicité les services de la Russie pour renforcer la lutte antiterroriste, réduisant sa dépendance vis-à-vis de la France.


Dans la foulée, Le Procureur Général près la Cour d'Appel de Bamako a annoncé il y a quelques jours, l'ouverture d'une enquête sur l’arrestation des 49 militaires.


Depuis 2012, le Mali est confronté à une crise sécuritaire alimentée de revendications séparatistes et d'attaques terroristes, notamment dans le nord et le centre du pays. Lors de la guerre du Mali, à la suite de l'intervention militaire étrangère de 2013, les jihadistes, et en particulier les insurgés du MUJAO, lancent à partir de février 2013, une série d'attentat-suicide contre les forces républicaines, appuyées par l'armée française et du MNLA. L’armée Française est par la suite accusée de soutenir certains groupes terroristes et la Russie est appelée à soutenir l’Armée républicaine du Mali dans sa croisade antiterroriste. Cette résurgence du terrorisme cache mal un désir de vengeance.


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