Guerre du Tigré / Faux rapports et manipulations : les USA prêts a tout pour contrôler l’Ethiopie
Faut-il le rappeler ? L’Éthiopie est le seul pays africain qui n’a pas été colonisé par les forces coloniales européennes. D’après l’histoire, il a été brièvement occupé par les Italiens entre 1936 et 1941.
Cependant, depuis plusieurs mois le gouvernement éthiopien est la cible d’une campagne de désinformation dans le but de faire tomber le régime en place, dont le Premier Ministre Abiy Ahmed. En effet, malgré les efforts incessants du gouvernement pour s'engager de manière positive et constructive sur les questions et les préoccupations soulevées par les partenaires, il reçoit une épaule froide. Des déclarations ainsi que de fausses nouvelles et spéculations propagées par certains médias américains en disent long à cet égard.
La guerre du Tigré au cœur du Conseil de Sécurité des Nations Unies
Un rapport onusien fait état de possibles crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par toutes les parties dans ce conflit qui ravage le nord du pays depuis un an. Le rapport dénonce des attaques aveugles contre les civils, des exécutions extrajudiciaires, de la torture, des enlèvements et des détentions arbitraires ou encore des violences sexuelles et des pillages.
Par ailleurs, l'ONU demande au gouvernement éthiopien de poursuivre les auteurs de crimes et exhorte les autorités érythréennes à libérer immédiatement les Érythréens emprisonnés après avoir été forcés à revenir du Tigré où ils s'étaient réfugiés. Même si le dit rapport semble incriminer toutes les parties, le gouvernement éthiopien qui en est victime depuis plusieurs mois a toujours réfuté ces accusations.
Sur les allégations de violations des droits de l'homme
Plusieurs fois, le gouvernement éthiopien a indiqué clairement comment il prend très au sérieux toute allégation de violations des droits de l'homme et de crimes. C'est dans ce contexte qu'une équipe composée de représentants du procureur général fédéral et de la Commission fédérale de la police avait été déployée dans la région du Tigré pour mener à bien un travail d'enquête. Ainsi pour Addis Abéba, les différents rapports parlant de violation des droits de l’Homme n’ont pour seul objectif que de politiser inutilement la question et exercer une pression négative sur les autorités.
Sur les tentatives d'ingérence dans les affaires intérieures de l'Éthiopie
« L'Éthiopie est une nation souveraine et elle ne peut accepter aucun ordre de l'extérieur sur la façon de gérer ses propres affaires intérieures », a tenu à préciser le gouvernement éthiopien en ce qui concerne la question de l’ingérence.
Addis Abéba précise que le déploiement des structures et des moyens de sécurité nécessaires pour garantir l'état de droit à tous les coins de ses frontières relève de sa seule responsabilité. Il est mandaté par la constitution pour assurer la paix et la sécurité contre toute menace contre l'ordre constitutionnel du pays. C'est dans ce contexte que le gouvernement fédéral a entrepris les opérations relatives à l'état de droit au Tigré.
Cependant, pour le gouvernement éthiopien qui se dit ouvert à s'engager avec ses partenaires sur des questions d'intérêt et de préoccupation mutuels, « il sera contraint de réévaluer ses relations si ces tentatives d'ingérence dans ses affaires internes se poursuivent ». C’est pourquoi ces déclarations contre le gouvernement en place sont jugées inappropriées mais aussi inacceptables.
Des complicités américaines pour favoriser les rebelles du TPLF
Des sources internes au département d’Etat confirment qu’un rapport, largement diffusé mi-2021 sur la situation dans la région éthiopienne du Tigré, a été commandité à la chaine américaine CNN pour justifier la position des Etats-Unis en faveur d’une intervention.
L’objectif est de sauver ce qui reste de l’organisation terroriste TPLF qui est explicitement soutenue par Susan Rice, ancienne ‘’National Security Adviser’’ de l’ex président américain Barack Obama. Ce dernier utilise son ancien assistant Blinken et actuel Secrétaire d’Etat pour dicter sa politique dans la Corne de l’Afrique.
Des sommes importantes détournées par les dirigeants de cette organisation terroriste tigréenne seraient utilisées pour convaincre des membres du Congres américains républicains et démocrates, à prendre position contre le gouvernement éthiopien sous prétexte d’une grave crise humanitaire qui justifierait une intervention directe dans le pays.
Le gouvernement appelle les civils à s’armer face à l’avancée des rebelles
Alors que les forces combattantes du Tigré ont indiqué avoir pris deux villes stratégiques lors des combats contre l’armée fédérale d’Ethiopie et se retrouveraient à environ 400 kilomètres de la capitale Addis-Abeba, les autorités fédérales éthiopiennes appellent les citoyens à rejoindre l’armée et demandent aux habitants de se préparer à défendre leurs quartiers.
Les médias d’État ont rapporté le 02 novembre 2021, que les responsables de la ville avaient présenté de nouvelles mesures pour les cinq millions d’habitants de la capitale, notamment que toutes les armes à feu soient enregistrées dans les deux jours et que des préparatifs soient faits pour les sécuriser.
Notons que, le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a décrété le 03 novembre dernier, l’état d’urgence dans le pays.
Comments