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Gabon : Sylvia Bongo inculpée pour blanchiment d’argent, recel, faux et usage de faux



La chute de Sylvia Bongo Ondimba Valentin. Entendue vendredi par un juge d’instruction, l’ex-Première dame du Gabon a été inculpée pour « blanchiment de capitaux, recel, faux, et usage de faux ». Sylvia Bongo est également assignée à résidence. Les autorités militaires accusaient l'ex-première dame et l'un de ses fils d'avoir « manipulé » le chef de l'État.



« La Première dame et Noureddine ont gaspillé le pouvoir d'Ali Bongo », avait indiqué le 18 septembre le général Oligui. « Parce que depuis son AVC, ils ont falsifié la signature du président, ils donnaient des ordres à sa place en plus du blanchiment d'argent et de la corruption » avait-il précisé, avant de se demander : « Qui dirigeait le pays ? ».


En effet, le fils du président déchu, Noureddine Bongo Valentin est déjà inculpé et incarcéré le 19 septembre dernier, notamment pour « corruption » et « détournements de fonds publics », avec plusieurs ex-jeunes membres du cabinet présidentiel et deux ex-ministres.



À la suite de ces inculpations, « Mme Sylvia Bongo Ondimba Valentin a comparu le jeudi 28 septembre devant le juge d'instruction qui l'a inculpée de blanchiment de capitaux, recel, faux et usage de faux […] avant qu'une assignation à résidence ne soit ordonnée », a annoncé vendredi le procureur de la République de Libreville, André Patrick Roponat, sur les chaînes de télévision publiques.


Il faut rappeler que, dans la nuit du 30 août, moins d'une heure après l'annonce de la réélection d'Ali Bongo Ondimba, les militaires, invoquant une fraude évidente, mettaient « fin au régime », accusé aussi de corruption massive. Le général Brice Oligui Nguema, leader du coup d’Etat, était proclamé quelques jours après, président de la Transition.



Le président déchu Ali Bongo quant à lui, dont le mandat a été rempli d’accusations de corruption, a été libéré par le gouvernement de transition et autorisé à se rendre à l’étranger pour recevoir des soins médicaux s’il le souhaitait.


Selon le procureur Roponat, « les enquêtes se poursuivent et d’autres interpellations et inculpations sont envisagées ».

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