France / Financement illégal de campagne : la justice aux trousses de Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy devant la justice française. Déjà condamné à la prison ferme dans l’affaire dite « des écoutes Paul Bismuth », l’ancien chef de l’Etat français encourt une peine d’un an de prison et 3.750 euros d’amende.
Absent depuis l’ouverture des débats, Nicolas Sarkozy s'est rendu à la barre de la 11e chambre du tribunal judiciaire de Paris, ce mardi.
Interrogé sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012, l'ancien chef de l'Etat assure qu'il n'y a "pas eu d'emballement". Nicolas Sarkozy affirme aussi n'avoir choisi aucun prestataire, petit, moyen, grand, ni en 2007, ni en 2012.
Il a également été interrogé sur ses relations avec Guillaume Lambert, le directeur de sa campagne poursuivi pour "usage de faux", "abus de confiance", "recel d'abus de confiance", "complicité de financement illégal de campagne électorale" et "escroquerie". Il comparaît alors pour "financement illégal de campagne". Le procès est prévu jusqu'au 22 juin 2021.
Rappelons que Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 16 octobre dernier pour «association de malfaiteurs» dans l'affaire du financement présumé libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Il est accusé d’avoir reçu des fonds du feu guide libyen Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne électorale de 2017.
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