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FIFA/ Corruption: l’UEFA et la CAF en rangs serrés pour mettre hors d’état de nuire Gianni Infantino



Gianni Infantino, l'actuel patron de la FIFA qui se dit indéboulonnable est entrain de chuter en audimat au sein de la communauté mondiale du football. Son amour pour la corruption est entrain de lui coûter sa notoriété et peu à peu ses chances de briguer un autre mandat à la tête de la FIFA tendent à disparaitre. Gianni Infantino est cerné de tous les côtés. Alors qu'il peine à atteindre son objectif au sein de la CAF, celui de contrôler toutes les fédérations africaines de football, Aleksander Ceferin de l'UEFA lui donne des sueurs froides. Les deux hommes sont au cœur d'une bataille de positionnement.


Ceferin ne compte lâcher Infantino de sitôt


La Coupe du monde de deux ans est le dernier affrontement entre les deux titans du football, Infantino (FIFA) et ceferin (UEFA). Une bataille de position, avec l'argent au centre, car l'économie et le pouvoir vont de pair, généralement ceux qui ont plus d'argent finissent par avoir plus de pouvoir. La guerre du football entre la Fifa et l'UEFA semble éternelle, elle s'est d'ailleurs aggravée ces dernières années avec un bref armistice de complaisance pour anéantir la Super League. L'italo- suisse et le Slovene n’ont de cesse de crêper le chignon sur l’organisation tous les deux de la coupe du monde. Si Gianni Infantino affirme qu'il n'y a rien de plus excitant que d’organiser une coupe du monde tous les deux ans, Aleksander Ceferin estime que c’est une erreur. Voilà donc qui ouvre une guerre économique devenue politique. La Fifa supervise le football mondial, avec 211 fédérations au total et les chiffres pour approuver la Coupe du monde de deux ans, Infantino les auraient avec le soutien de l'Afrique, l’Asie et l'Amérique du Nord, dont les fédérations sont soutenues par la FIFA. Raison pour laquelle Infantino tient absolument à avoir une main mise au sein de la CAF. Un éventuel vote se terminerait par 146 pour et 65 contre (Europe et Sud Amérique). Mais les votes sont pesés, ils ne sont pas comptés. Du point de vue du vote, un en vaut un, mais le problème sous-jacent est le chiffre d'affaires. Et là, Ceferin a joué l'as. Il a tiré de son côté Alejandro Dominguez, le président de la Conmebol, le Confédération sud-américaine, qui était il y a deux ans un ami d'Infantino. A titre d'illustration, quelques jours avant le sommet mondial de la FIFA, l'UEFA et la Conmebol ont annoncé leur intention de réformer la Ligue des Nations qui impliquera à partir de 2024 l'Europe et l'Amérique du Sud. Une autre gifle à Infantino, en plus de la menace de jouer le Mondial Coupe seulement tous les quatre ans pour préserver les Championnats d'Europe et l'America's Cup. Faut-il le rappeler la Coupe du monde n'existe pas sans les équipes nationales les plus fortes. Une autre gifle à Infantino, en plus de la menace de jouer le Mondial seulement tous les quatre ans pour préserver les Championnats d'Europe et l'America's Cup. Le président de la FIFA qui aurait aimé approuver le projet le 20 décembre dernier, a renoncé pour l' instant et ne le soumettra pas au vote même le 31 mars au congrès de Doha.


L'interminable ingérence d'Infantino à ciel ouvert


Adepte des stratégies corruptibles, Infantino use du système de la carotte et du bâton, qui vaut aussi pour la distribution par la FIFA des fonds de développement aux fédérations, et l’instauration de comités de normalisation dans les pays à problèmes. La seule personne qui était alors responsable de tout cela pour l’Afrique et les Caraïbes (un total de 83 voix sur les 204 associations membres de la FIFA) était le Congolais Veron Mosengo-Omba, un ancien ami d’université et collègue d’Infantino à l’UEFA. Il s’est ensuite vu confier le poste de responsable des associations membres de la FIFA, ce qui lui a donné une portée mondiale. Aujourd'hui il est le secrétaire général de la CAF. L’assemblée de Rabat a été une véritable fête pour Infantino qui, contrairement à l’usage, a pris sur lui de prononcer le discours d’ouverture à la place du président intérimaire de la CAF, Constant Omari. La veille, une proposition visant à faire passer le nombre de vice-présidents de trois à cinq a été envoyée aux électeurs. Elle a été adoptée sans discussion et à l’unanimité alors que les statuts de la CAF imposent l’envoi de telles propositions au moins soixante jours avant le vote. Les soutiens de Patrice Motsepe, le Nigérian Pinnick Amaju, l’Egyptien Hany Abu Rida, le Marocain Fouzi Lekjaa, ont remporté les sièges tant convoités au Comité exécutif de la CAF et au Conseil de la FIFA. Le lendemain, Augustin Senghor et Ahmed Yahya ont été désignés premier et second vice-présidents, tandis que Jacques Anouma aurait reçu un poste de «conseiller spécial». Mais le plus important est la nomination samedi de Veron Mosengo-Omba au poste de secrétaire général de la CAF. Il s’agit plutôt d’un président de facto de la division africaine de la FIFA, car cette décision a fait disparaître les derniers lambeaux d’indépendance de la confédération africaine.


Les présidents de fédérations Africaines ne veulent plus d'Infantino


L’entrisme de la FIFA agace plus d’un sur le continent. Pour y mettre un terme, il est prévu une rencontre déterminante des présidents de fédérations africaines de football au Cameroun durant la période qui va abriter la CAN TOTAL 2021. Il faut dire que les membres de certaines fédérations ont gardé en travers de la gorge les propos de M. Infantino, qui, en janvier 2020 à Rabat, s’était ouvertement prononcé en faveur d’une phase finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN) tous les quatre ans, au lieu de deux actuellement. L’attitude de l’Italo-Suisse avait également froissé lorsqu’il avait ouvertement affiché sa préférence, en 2018, pour la candidature commune des Etats-Unis, du Canada et du Mexique face à celle du Maroc pour l’organisation de la Coupe du monde 2026.Les dissensions se sont exprimées ouvertement lorsque la FIFA a envoyé sa secrétaire générale, la Sénégalaise Fatma Samoura, pour un audit au siège de la CAF au Caire, d’août 2019 à janvier 2020. Au terme de ces six mois, la confédération n’avait pas jugé utile de prolonger la mission, une décision qui avait suscité la colère de M. Infantino.

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