EXCLUSIVITÉ / République de Guinée : autopsie du succès du coup d'état du 5 septembre 2021

En Exclusivité, le Pr Alpha Condé, depuis la Turquie livre le pourquoi de la réussite facile du coup de force mené par Mamadi Doumbouya avec la complicité des membres de son gouvernement qui étaient au courant du Tsunami qu'il allait provoquer dès le 7 septembre 2021 dans les Forces de Défense et le Gouvernement.

Ci-dessous ces raisons vues et dites par L'homme Politique.

1. Le refus systématique du président Alpha Condé d’avoir une garde présidentielle forte et d’assurer ainsi la sécurité de la présidence, n'importe qui pouvait marcher jusqu'à la porte du palais présidentiel. (voir livre d’Adrien Poussou, pages 57 à 61)

2. Le Président est resté en réalité tel qu’il était c’est à dire le Président de la FEANF. (voir livre d’Adrien Poussou, page 62)

3. La volonté du Président de transmettre le pouvoir à une nouvelle génération .

4. La lutte contre les narco-trafiquants :

- J’allais faire arrêter les chefs militaires car ils étaient les protecteurs des barons de la drogue. Il s’agissait des colonels Doumbouya, Amara Camara, Bala Samoura et le général Idi Amin.

- J’allais également limoger le chef d'état-major des armées, le Général Namory Traoré.

- J’allais Dissoudre le gouvernement, changer de Premier Ministre et changer les deux-tiers des ministres.

J'allais le faire le lundi 7 septembre après le départ de la délégation érythréenne venue préparer la visite de leur président.

(voir livre d’Adrien Poussou, page 74-75 et 82 à 85)

5. Avec les réformes, les projets miniers, les projets industriels et agricoles, la Guinée était appelée à devenir la deuxième économie en Afrique de l’Ouest après le Nigeria. Il fallait pour développer la Guinée, conquérir l'indépendance énergétique, et ouvrir le Front de la transformation locales des matières premières en produits finis et semi-finis. Les 5 barrages que j'ai lancé la construction répondaient de cette vision que j'avais pour le grand fauteuil de la Guinée pendant la quatrième Révolution Industrielle.

Par un expert panafricain

Dr Wassolon Nxumalo Imhotep