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Corruption / FIFA : le procureur extraordinaire de la confédération suisse aux trousses de Infantino



Gianni Infantino, le patron de Fédération Internationale de Football Association (Fifa) vient d'essuyer un nouvel échec judiciaire, alors qu'il est visé par une procédure pénale en Suisse depuis juillet 2020. Le Tribunal pénal fédéral suisse, a décidé que Gianni Infantino n’aura ni accès au dossier pénal, ni aux éléments de preuves avant son audition par le procureur Stefan Keller.


Dans un communiqué publié lundi 8 mars, Stefan Keller note que le président de la Fifa avait déposé un recours auprès du tribunal pénal pour accéder aux différentes transcriptions des auditions. Rejetant cette demande, M. Keller rappelle que Gianni Infantino ne devrait pas avoir accès au dossier avant d’être lui-même interrogé, comme l'impose le code de procédure pénale suisse. Le président de la Fifa n'a donc pas le droit, pour le moment, de consulter le dossier de l'enquête sur les faits qui lui sont reprochés. Tribunal pénal fédéral rejette son recours contre la décision du procureur extraordinaire Stefan Keller.


Le président de la Fifa demandait à pouvoir consulter les procès-verbaux des déclarations concernant ses contacts secrets avec Michael Lauber. Stefan Keller avait rejeté cette requête, estimant que Gianni Infantino n'y avait pas le droit tant qu'il n'avait pas été lui-même entendu par les enquêteurs.


Ce qui est reproché à Gianni Infantino : Affaire Fifagate


Une enquête à l'encontre du président de la Fifa, Gianni Infantino, pour abus d’autorité, violation du secret de fonction, entrave à l’action pénale et instigation à ces infractions. Cette procédure rentre dans le cadre de l'affaire de corruption dite "Fifagate". Infantino est ciblé pour les trois rencontres secrètes qu’il a eu, en 2016 et 2017, avec l’ex-procureur suisse Michael Lauber, chargé des procédures pénales visant la FIFA entre 2015 et 2019.


Une semaine après l'ouverture de cette enquête, Michael Lauber, d'alors chef du parquet suisse, mis en cause pour sa gestion du Fifagate, et soupçonné de collusion avec Infantino présentait sa démission.


Par ailleurs, Rinaldo Arnold, le procureur du Haut-Valais, est aussi dans le collimateur de la justice suisse pour ces rendez-vous informels.

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