Attaques ciblées contre des dirigeants des pays africains, selon les services d'intelligences

Plusieurs pays d'Afrique sont dans l'œil du cyclone. Selon des informations recueillies des services d'intelligences, après la Centrafrique, le Cameroun, le Tchad, le Mali, le Soudan et la Guinée Equatoriale seront les cibles de prochaines attaques terroristes.

Malabo est cité comme cible prioritaire dans ce qui s'annonce comme une vague de déstabilisation sur le continent. En effet, suite à des interrogatoires menées après la capture de plusieurs rebelles de la CPC en Centrafrique, il en ressort qu'au plus tard en début d'année 2022, une série d'attaques ciblées sera menée contre les dirigeants et les institutions équato-guinéennes. Le but étant d'atteindre à la vie du président Obiang Nguema Mbasogo et de rendre difficile le processus électoral pour l'année 2023. Le pays s'apprête notamment à une élection dont l'enjeu principal est la succession à la tête de l'état.

Ces terroristes, formés pour la plupart aux États-Unis et en France (Cf. Photos) sont déterminés à jouer les premiers rôles dans la stratégie du chao développées par les néo-impérialistes occidentaux. La dernière attaque contre la Guinée Equatoriale a eu lieu en décembre 2017, lorsqu'une coalition de mercenaires a essayé de s'emprendre au président Obiang Nguema Mbasogo. Ce dernier était en tournée auprès de ses compatriotes à Mongomo. Ce coup d'état fut déjoué grâce à la collaboration entre les services de renseignements des pays de la sous-région, notamment le Cameroun.

Pourquoi le Cameroun

Au Cameroun également, la succession du président Paul Biya est devenue source de discussion dans les grandes chancelleries occidentales. Le locataire du Palais d'Étoudi est devenu gênant depuis plus d'une décennie. Paul Biya ne jouant plus le jeu des occidentaux, est devenu un colis encombrant dont il faut se débarrasser urgemment. Après l'échec de plusieurs tentatives de révolutions de couleurs (CODE, BAS, OPPOSITION FANTOCHE...), les détracteurs de Monsieur Biya ont décidé de faire un passage en force.

Au Tchad, après Deby, c'est Deby

L'assassinat du Maréchal Idriss Deby ITNO en Avril dernier n'a pas donné le résultat escompté par les commanditaires du meurtre. L'arrivée prématurée du Général Mahamat Idriss Deby aux affaires n'a fait que renforcer les velléités de coopération avec la Fédération de Russie. En juin dernier, le gouvernement tchadien a annoncé que « Des spécialistes russes sont prêts à aider à la réparation et la modernisation des équipements militaires de l'armée tchadienne ». Cette annonce s'est avérée d'un goût très amer pour la France qui a toujours été le partenaire privilégié de N'djamena.

Assimi Goïta doit partir

Depuis son arrivée au pouvoir au Mali, le Colonel Assimi Goïta n'a de cesse de manifester son envie d'en finir avec les rebelles qui rendent ingouvernable son pays depuis la chute d'Amadou Toumani Touré en 2012. Pour se faire, le président de la transition malienne a signé plusieurs accords de coopération avec le Kremlin, notamment des accords de défense qui entreront en vigueur dans les prochains jours. Situation inacceptable pour les occidentaux qui jugent l'attitude du président Goïta comme « un affront». Le locataire du palais de Koulouba a été victime d'une tentative d'assassinat au couteau le mardi 20 juillet, alors qu'il assistait à la prière de l'Eid pour la célébration de la TABASKI. Ses détracteurs ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin.

Le Soudan n'en est pas épargné

Les autorités de Khartoum sont informées des futures attaques terroristes qui visent ceux des dirigeants qui ne partagent pas le point de vue occidentale d'une transition qui a débuté après le renversement d'Omar El-Bechir.

Tous ces pays ont en commun le rapprochement d'avec Moscou. La Russie étant devenue la bête noire des occidentaux.