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Alassane Ouattara déclare : «les autorités maliennes de transition sont des naïfs et des ignorants»



Dans un échange téléphonique intercepté entre le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara et l’ex-premier ministre malien, Boubou Cissé, on entend des deux personnalités tournées en dérision l’engagement des autorités maliennes de transition et annoncer leurs chutes prochaines. Le chef de l’État ivoirien à l’origine de l’appel, alors qu’il souhaitait se renseigner sur la situation réelle au Mali sous sanction de la CEDEAO, dans l’échange va déclarer que la Russie ne peut venir en aide au Mali sous embargo des pays ouest-africains.


« Ils sont idiots, la Russie est là 11e puissance économique aujourd’hui. La Russie n’atteint pas les moyens du Canada ou de la Corée. Donc ce n'est pas la Russie qui va régler leur problème. C’est des naïfs des ignorants », précise-t-il.


« Ils sont très naïfs et on voit qu’autour d’eux il n'y a pas vraiment des gens qui réfléchissent. Mais la réalité est en train de les rattraper. On voit qu’ils seront écrasés par ça dans 02 semaines », martèle Boubou Cissé présent à Abidjan à l’invitation du président Ouattara pour une audience.


Bientôt la chute de la transition ?


Pour l’ancien Premier ministre, les jours des militaires au pouvoir sont comptés, malgré ce qu’il considère comme une solidité apparente. « Malgré tout ce qu’ils veulent faire croire, la situation reste très difficile pour eux. Ça va être extrêmement difficile de tenir encore deux à quatre semaines financièrement. La pression, elle est vraiment là. Elle est réelle et elle monte. Les prix ont flambé et les denrées alimentaires… Difficile de se procurer du riz, du sucre au prix normal… Au prix moyen. Tout ce qui est ciment aussi a été affecté. Donc même la main d’œuvre commence à se plaindre par rapport à l’activité. Je crois qu’ils ont beaucoup de pressions et essaient de gérer », répond en tout début Boubou Cissé à Alassane Ouattara suite à sa demande de précision sur la situation réelle dans le pays plus d’une semaine après l’adoption des sanctions.


« On voit qu’ils n’ont pas d’économistes parmi eux. Comment vont-ils croire qu’un pays qui a 30 à 40% de financement extérieur de son budget… Ils vont peut-être payer les salaires un ou deux mois, mais après, ils ne pourraient plus payer. Un pays qui a 1000 milliards d’emprunts sous régionaux en 2021, mais comment vont-ils faire ! » , s’exclame Alassane Ouattara.



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