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Afrique–USA / AGOA : la Guinée, le Mali et l’Ethiopie suspendu



L’Éthiopie est l’un des trois pays africains avec la Guinée et le Mali frappés par le coup d’État qui perdront l’accès au programme, qui offre un accès sans droits de douane au marché américain pour les fabricants africains, à partir du 1er janvier 2022.


L’Éthiopie doit être suspendue de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) sans droits de douane des États-Unis, signe de la détérioration continue des relations entre les pays au milieu de la guerre en cours entre l’Éthiopie et le Tigré.


Dans une déclaration au Congrès, le président américain Joe Biden a déclaré que les « violations flagrantes des droits de l’homme internationalement reconnus » par l’Éthiopie entraîneraient sa disqualification du programme. La suspension fait suite à un décret du 17 septembre sanctionnant les Éthiopiens impliqués dans des violences dans la région du Tigré. Joe Biden a déclaré que la situation dans le nord de l’Éthiopie, caractérisée par une violence généralisée, des atrocités et de graves atteintes aux droits humains constituait une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis.


Pendant ce temps, la Guinée et le Mali doivent être aussi suspendus de l’AGOA après que des coups d’État militaires ont bouleversé leurs ordres constitutionnels. En septembre, le président guinéen Alpha Condé a été destitué par le soi-disant Comité national pour la réorientation et le développement, une junte militaire qui a dissous le gouvernement et la constitution et destitué de hauts fonctionnaires. Selon la représentante américaine au commerce, l’ambassadrice Katherine Tai, La Guinée doit être suspendue « pour n’avoir pas établi ou n’avoir pas fait de progrès continus vers l’établissement de la protection de l’État de droit et du pluralisme politique ».


Le Mali, qui a connu son deuxième coup d’État militaire en un an en mai, a été cité « pour ne pas avoir établi, ou ne pas faire de progrès continus vers l’établissement, la protection de l’état de droit, du pluralisme politique et des droits des travailleurs internationalement reconnus, et pour ne pas lutter contre les violations flagrantes des droits de l’homme internationalement reconnus.

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